Institut Aspen France recevait Caroline Fourest dans le cadre des réunions « Belles Feuilles ».
Belles Feuilles avec Caroline Fourest, auteure du “Vertige MeToo : “Ne laissons pas l’émoi dicter la loi”.
Hier soir, dans le cadre de la série Belles Feuilles, organisée en partenariat avec le Groupe Henner, Aspen France a reçu l’essayiste Caroline Fourest qui, dans son dernier essai, ausculte le mouvement MeToo, aussi bien dans sa dimension émancipatrice que vis-à-vis des questionnements qu’il peut susciter.
Pour Caroline Fourest, engagée de longue date dans la lutte pour la reconnaissance des droits des femmes, il existe incontestablement un avant et un après MeToo. Ce mouvement, qu’elle qualifie de nouvelle révolution sexuelle, a permis à de nombreuses victimes de se saisir d’une parole nécessaire et de faire condamner leurs bourreaux. Cependant, cette révolution peut avoir certaines limites et la présomption d’innocence a parfois été sacrifiée sur l’autel de la libération de la parole.
Bien que partisane, dans certains cas, de la pratique du “nommer pour faire honte”, Caroline Fourest regrette que certains apologètes du mouvement pratiquent une forme d'”indignation à géométrie variable”. Pour elle, il convient, avant tout, de retrouver le “courage de la nuance” pour reprendre l’expression de Jean Birnbaum.
Si vous êtes intéressé par les réunions de l’Institut Aspen France, vous pouvez contacter Henri de Montmarin (hdemontmarin@aspenfrance.org) pour plus d’informations sur les modalités de participation.
