Institut Aspen France recevait Christine Ockrent dans le cadre des réunions « Belles Feuilles ».
Quelques semaines après le G7, qui s’est tenu à Hiroshima, et qui a parfaitement illustré la “gymnastique” diplomatique complexe des démocraties envers le régime de Xi Jinping, Christine Ockrent était l’invitée des réunions Belles Feuilles d’Aspen France, ce lundi 22 mai. Une séance qui s’est tenue dans le Salon Vigny de la Fondation Del Duca sur le mode hybride (un dispositif de visioconférence a été installé pour l’occasion).
Si les milliardaires rouges, symboles du miracle économique chinois, sont nécessaires à la prospérité de la Chine, leur réussite, et leur adhésion aux valeurs occidentales, peuvent faire de l’ombre au tout-puissant Parti. Certains de ces magnats ont d’ailleurs fait les frais de la sévérité du pouvoir central, à l’instar de Jack Ma, le fondateur d’Ali Baba, qui a tout simplement disparu pendant plusieurs années et dont l’empire industriel a été dépecé et livré aux mains du PCC.
Parmi les autres sujets abordés pendant cette réunion : la place (marginale) des femmes dans le pouvoir politique, le hiatus entre ouverture et fermeture inhérent à l’histoire chinoise et la régulation d’Internet qui, en Chine, est moins un instrument d’émancipation des citoyens qu’un outil de contrôle au service des objectifs du parti et de son grand chef.
La prochaine réunion “Belles Feuilles” de l’Institut Aspen France aura lieu le 5 juin à la Fondation Del Duca autour de la sociologue Nathalie Heinich.
Si vous êtes intéressé par les réunions de l’Institut Aspen France, vous pouvez contacter Henri de Montmarin (hdemontmarin@aspenfrance.org) pour plus d’informations sur les modalités de participation.